Pourquoi une psychothérapie d'inspiration analytique ou une psychanalyse ?

 

Je ne connais pas de meilleure méthode pour se sortir de là…

Tant la psychothérapie d'inspiration analytique que la psychanalyse permet un travail en profondeur sur les couches inconscientes, ce sur quoi nous n’avons justement pas de prise et qui constitue bien souvent un frein à notre épanouissement quand ce n’est pas une souffrance pesante et quotidienne.

Du passé découle le présent: travailler sur les effets sans s’occuper de la cause permet juste de déplacer les effets sans les régler. C’est ainsi que l’histoire se répète…

 

Aussi, ma solution consiste en la mise en place d’une psychothérapie d’inspiration analytique active, souple et dynamique ou une analyse. Je ne vais pas laisser l’analysant embourbé dans sa douleur pendant des années juste parce qu’il faut qu’il trouve par lui-même le chemin de la délivrance.

Je pense en effet que, tout en respectant les règles de la pratique analytique telles que Freud les a conçues, et en respectant la singularité de chaque sujet et l’originalité de son cheminement, il est possible de favoriser l’avancée de la thérapie. Sans diriger ou influencer mais en proposant des relations entre les différents éléments amenés de manière consciente ou inconsciente par l’analysant, en permettant des liens entre les événements épars, en se décalant pour proposer une autre façon de voir et appréhender ce qui ne se perçoit pas unilatéralement, le principe même de toute relation.

La parole permet une première prise de distance. A défaut de mots on en vient aux maux ; aussi bien l’agressivité et les poings que la maladie somatique !
Si la parole ne se libère pas, le corps, lui, n’oublie pas. Autrement dit ce qui ne s’énonce pas se vit…

 

Car c’est cette isolation de l’intolérable qui vient faire symptôme psychiquement et/ou physiquement. La parole, l’énonciation, la prise de conscience libère cette cristallisation voire ce trauma qui n’a pas trouvé sa place dans le déroulé de la vie et permet, à travers l’écoute et le travail du thérapeute, d’accéder à une représentation  tolérable et assimilable qui prenne sens dans l’histoire du sujet. S’identifier au noyau de la souffrance du sujet afin d’en faire surgir l’interprétation qui le libérera ; telle est, à mon sens, un des rôles du thérapeute. 
L’écoute permet de donner une signification à cette épine douloureuse que manifeste la souffrance et que le sujet ne peut intégrer. Le thérapeute entend l’intolérable et doit lui redonner une place, un sens au sein de l’histoire du sujet, mais cela ne peut se faire sans une énonciation.

 

Interviennent également les notions de temps : certaines choses ne sont pas dicibles ou audibles à un moment donné mais peuvent le devenir avec le temps et avec l’assouplissement des défenses psychiques que procure la thérapie.
Chaque sujet vient avec son histoire, singulière et unique, et ses défenses. A chacun son rythme.
On peut solliciter, susciter mais on ne peut et ne doit forcer ce qui ne veut ou ne peut être remémoré, explicité, évoqué.
Avec le temps, la confiance et le désir, les choses se mettent en place et petit à petit s’intègrent harmonieusement, de façon conciliable et durable.

On ne peut forcer les réminiscences mais on peut les favoriser.